Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) ou dormir trop peu augmenterait le risque d’avoir un accident de la route, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale BMC Medicine.
Les chercheurs du Brigham and Women’s Hospital à Boston aux Etats-Unis ont mené une étude avec 1 745 hommes et 1 456 femmes âgés de 40 à 89 ans pour examiner la relation entre les accidents de véhicules et deux causes courantes de troubles du sommeil, des nuits trop courtes et l’apnée obstructive du sommeil.
Mal dormir augmente le risque d’accident de la route
plus Les résultats de l’étude ont montré que l’apnée du sommeil sévère était associée à un risque accru de 123 % d’accidents de la route. L’apnée du sommeil légère à modérée était associée à un risque accru de 13 %. Dormir six heures par nuit était associé à un risque d’accident accru de 33 %, comparativement à des nuits longues de 7 à 8 heures.
« Pour aider à réduire ces risques d’accident, nous devons identifier les individus souffrants d’apnée du sommeil et nous assurer qu’ils sont correctement traitées pour leur apnée. Nous devons également sensibiliser le public à l’importance d’une bonne nuit pour réduire le pourcentage de la population touchée », a déclaré le Dr Daniel J. Gottlieb, auteur de l’étude. « En fin de compte, nous aimerions être en mesure d’identifier un biomarqueur pour les troubles cognitifs dus à une somnolence excessive. »
Les résultats de cette étude confirment les conclusions des chercheurs de la Harvard T.H. Chan School of Public Health. Leur étude publiée en mars 2016 affirmait que les professionnels de la route touchés par des apnées du sommeil non traités affichent un risque d’accidents 5 fois plus élevé que celui du groupe témoin sans apnée.